Les coups de coeur de nos bénévoles…

 Coup de coeur de Joëlle

          Une rose seule de Muriel Barbery

 Rose arrive au Japon car son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre et un testament l’invitant à découvrir, via son assistant, un itinéraire semé de temples et de jardins

La description des paysages très poétique et des senteurs évoquées arrivent, grâce à notre imaginaire, à être ressentis ;

C’est aussi la métamorphose d’une femme botaniste qui se sentait seule, mal dans sa peau et qui va découvrir sa beauté dans le regard des autres.

                           Coup de coeur de Réjane

Chavirer de Lola Lafon – prix Goncourt des lycéens

C’est l’histoire d’une jeune fille Cléo de milieu modeste habitant en banlieue parisienne . Elle rêve  de devenir danseuse , un jour une femme lui propose une bourse délivrée par une mystérieuse fondation . Elle  se sentira victime et coupable d’avoir accepté , ce sera un fardeau qu’elle portera tout au long de sa vie . Elle sera danseuse mais dans la variété populaire….

L’écriture est subtile, précise et agréable à lire, l’écrivaine décortique l’âme et le corps.

 

                  Second coup de coeur de Reijane

Le sel de tous les oublis de YASMINA KHADRA

Adem instituteur en Algérie est très malheureux car sa femme vient de le quitter pour un autre homme.
Il décide de partir à pied sur les routes pour un voyage initiatique . Il va rencontrer en chemin des personnes plutôt solitaires, étonnants mais qui vont l’aider même s’il est peu loquace et réfractaire aux questions. je vous recommande tous les livres de cet écrivain…

 

 

 

Coup de coeur de Dominique

Benie, soit sixtine de MAYLIS ADHEMAR

C’est le premier roman de Maylis ADHEMAR et je souhaite qu’elle poursuive sur sa lancée pour nous surprendre encore.

Sixtine Duchamp grandit dans une famille catholique intégriste d’ultra-droite. Sa vie est toute tracée, elle sera une épouse modèle, mère attentive et dévouée à sa future famille nombreuse.

Mais voilà, Sixtine étouffe et n’en peut plus de la pression familiale omniprésente. Elle va très mal. Elle se retrouve veuve prématurément avec un bébé. Sa décision est prise : elle quitte sa famille.

Une période d’émancipation s’offre à elle avec des rencontres, des découvertes inattendues. Sixtine côtoie des punks ultra-gauchistes, dans l’Aveyron, où elle s’est installée avec son fils Adam. Et parmi eux Pawel qui deviendra son grand amour.

Parallèlement le récit est entrecoupé des lettres de sa grand-mère Erika (danseuse sur corde !) qui relate ses difficultés avec sa fille Muriel (la mère de Sixtine)

La fin de l’histoire est surprenante… et pas ce que l’on pourrait imaginer !

Finalement dans la famille maternelle de Sixtine (grand-mère, mère et Sixtine elle-même) ont toujours été présentes l’émancipation, la liberté et la tolérance.